Le dernier colon

[...] Joe parlait peu, du moins je le pensais, sur cette route rectiligne mais défoncée. Il roulait à droite malgrè le code en vigueur au Kenya et les rares véhicules qui s'opposaient sur sa route déviaient leur trajectoire en fulminant du klaxonne. Il était gaucher et s'imposait de la sorte pretextant qu'il était plus facile de dégainer et qu'il gardait l'avantage contre un adversaire droitier me confia t-il un autre soir. C'était son soi-disant héritage chevaleresque. Je ne voyais pas ça comme ça la chevalerie mais bon… ?

 

LE DERNIER COLON, ARISTIDE POINCANQUOI